Vingt ans après ses débuts dans le rap, Disiz semble enfin sûr de lui. Entretien à tête reposée où il est question de trap, de ses positionnements politiques et même de Christine and the Queens.

Photographie : LS Photographie

Mine de rien, rares sont les rappeurs qui parviennent à atteindre le cap du dixième album. Disiz est de ceux-là. Quinze ans après le succès du Poisson RougeSerigne Mbaye Gueye semble plus apaisé que jamais. Il faut dire qu’il s’en est passé des choses pour l’ancien membres des Rimeurs à Gages : escapade au cinéma, incursion dans le théâtre, une poignée de passages malheureux en télévision, une première renaissance avec Grems derrière la bannière Rouge à Lèvres, la sortie de deux romans, un album réalisé au Sénégal, une tentative rock lorsqu’il se faisait appeler Peter Punk, une Victoire de la Musique en 2006, une deuxième renaissance avec la trilogie Lucide/Extra-Lucide/Transe-Lucide… Et on oublie probablement deux ou trois faits marquants. La sortie de Rap Machine était l’occasion rêvée pour faire le bilan sur deux décennies de rap.

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2 commentaires

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  • Dimeh,

    J’sais pas comment vous avez fait entre les deux interview en un an d’intervalle, pour passer du septième album « Transe-lucide » au dixième pour « Rap-machine » mdrr ! 
    Sinon super interview, Disiz a toujours un avis réfléchie et lucide sur ses propos !

  • Smatbiz,

    Franchement pour moi, Serigne (Disiz) respire la sagesse et l’humilité dans ces propos et j’espère que sa « bonne parole » va se propager dans toute les classes sociales ( aisées, moyennes, modestes…).
    En tout cas j’espère avoir la chance de revoir en concert si il y a encore de la place ^^
    Bonne continuation à tous !