Du rap et des gnons D Smoke accompagne Deontay Wilder au ring

2020 n’a pas été annus horribilis pour tout le monde. Pour D Smoke, le bilan des douze derniers mois a été très positif. En février, le Californien a sorti son très bon second album studio, intitulé Black Habits, quatorze ans après le premier. Quelques jours plus tard, il s’offrira ce qui est peut-être la meilleure promo dont un rappeur puisse rêver : non seulement, c’est son morceau « Black Habits » qui accompagne le boxeur Deontay Wilder quand il monte sur le ring pour affronter Tyson Fury, le titre de champion du monde poids lourds WBC en jeu ; mais en plus, D Smoke interprète le titre en live, ouvrant la voie vers l’arène à son compatriote. Alors certes, tout ne se passe pas exactement comme prévu : l’Anglais Fury, dit Gypsy King, va rapidement prendre le dessus sur Wilder, obligeant l’équipe de celui-ci à jeter l’éponge (enfin la serviette) au septième round. Mais D Smoke s’est offert une exposition plus que bienvenue à une grande partie du monde. Au moment de prendre position contre le racisme à la suite du meurtre de George Floyd, la NBA utilisera également « Black Habits », célébration de l’identité et de la culture afro-américaines. Ce soudain gain de visibilité n’est sûrement pas étranger au fait que D Smoke ait été nominé pour deux prix lors des prochains Grammy Awards : le 31 janvier prochain, le frangin de SiR concourra dans les catégories « Best Rap Album » et « Best New Artist ». Un nouvel artiste qui facture trente-cinq piges et quinze ans de carrière, mais qui ne doit assurément pas faire la fine bouche face à tant de reconnaissance. — Kiko