Le cap fatidique du deuxième album solo, Lino a attendu ses 40 ans pour le passer. Entretien dense avec le rappeur préféré des rappeurs.

Il est considéré comme une des plumes les plus impressionnantes du rap français et est probablement le rappeur préféré de ses pairs. Jouissant d’une aura intacte alors que son premier album solo a déjà dix ans, Lino s’apprête à passer à quarante ans le cap fatidique du deuxième album. Un album dense et, comme à l’habitude du rappeur, extrêmement bavard qu’il nous fallait décrypter avec l’intéressé. Mettez-vous à l’aise, interview fleuve.

Fermer les commentaires

2 commentaires

Laisser un commentaire

* Champs obligatoire

*

  • Guizgui,

    Pour moi, il est tout simplement le GOAT

  • Dap,

    Entretien intéressant, mais malheureusement, comme à son habitude, la presse rap (l’ABCDRduson n’en déroge pas) passe toujours sous silence l’homophobie évidente dans certains morceaux de rap, comme si elle était acceptable.

    En 2015, Lino peut encore dire « j’ai uni le briquet à la poudre depuis le mariage pour tous » ou « ces cons ont déposé une bombe dans mon jardin d’enfants. Et, depuis, Jeanne veut devenir Serge, Olive baise avec Tom » sans que cela ne puisse interpeller aucun journaliste et auditeur.

    Est-ce si invraisemblable de penser qu’il existe un public gay (dont je fais parti) qui écoute du rap depuis 20 ans, qui est tout à fait légitime pour en parler et qui en a marre de se faire systématiquement insulter par des rappeurs beaufs et conservateurs.